Les tableaux de la cathédrale

Saint Dominique fonda l'ordre des dominicains en 1214, selon la règle de Saint Augustin. La tradition rapporte  que c'est au cours d'une apparition que  la Vierge lui aurait recommandé la pratique de la récitation du Rosaire . 

 

Sainte Catherine de Sienne naquit en 1347, en Toscane, à l'époque des papes d'Avignon; elle entra dans l'ordre des dominicaines. Ce fut  une mystique qui dictait  des conseils spirituels . Elle alla même rencontrer le pape  Grégoire XI pour le convaincre de regagner Rome . Celui-ci, Pierre Roger de Beaufort n'était pas un inconnu des vivarois puisqu'il avait été  chanoine à Viviers. 

 

En 1625 ce fut la fondation du couvent des sœurs de Saint Dominique envoyés par les Pères jacobins (autre nom des dominicains) du Puy.

 

En visitant la cathédrale deux tableaux presque semblables représentent la Vierge tenant un rosaire avec ces deux personnages agenouillés: Saint Dominique et Sainte Catherine de Sienne. 

 

Le premier, contre le mur occidental de la nef, à gauche est l'oeuvre de Jean-Baptiste de Hault, dominicain lorrain et date de 1635. C’est la Vierge qui donne un rosaire à Saint Dominique. 

 

Le second, dans la nef, première travée droite est l'œuvre de Claude Soulary, natif de Lyon, de 1836. C’est l’Enfant Jésus qui tend le rosaire. 

 

Ces tableaux évoquent les  saints personnages en rapport avec l'existence de Notre-Dame du Rhône 

et portent un  titre semblable: le Rosaire.

 

Mais pourquoi un chien est-il représenté par les deux peintres? Une curieuse légende dit que la mère de St Dominique aurait rêvé « qu’elle donnait naissance à un chien tenant dans sa gueule une torche enflammée  avec laquelle il embrasait le monde entier » Aussi le chien porteur de torche est devenu le symbole de l’ordre des Dominicains qu’il a fondé.   

                                                                                               Yvonne Leclère